Depuis le début de la saison estivale, le nouveau jardin de Seddikia qui a été construit est devenu l’un des lieux les plus fréquentés de la ville. Chaque jour, des centaines de visiteurs et d’habitants des quartiers voisins s’y rendent notamment en fin d’après-midi et en soirée. Ce jardin, aménagé sur le site de l’ancienne cité dite «Batimate Taliane», constitue un véritable havre de paix pour les centaines de personnes qui y viennent, en famille ou entre amis, notamment après les heures de travail, pour échapper à la chaleur estivale. La propreté et la sécurité sont deux aspects qui contribuent grandement à l’attrait de cet espace vert. «Les agents de sécurité sont omniprésents, ce qui est très rassurant. De plus il n’y a pas les scooters ou les adolescents avec des chiens dangereux. Ici, on peut s’asseoir avec son épouse ou ses parents sans être dérangé. L’air est agréable et les enfants peuvent jouer en toute tranquillité», nous confie un père de famille. Des travaux sont en cours pour aménager une seconde partie du jardin, située en face, au début de la Cité Point du jour, qui sera également dédiée à la détente des familles. En soirée, le jardin demeure animé vivre grâce à un éclairage d’ambiance et un splendide jet d’eau lumineux. La beauté des lieux est rehaussée par l’éclairage de la façade extérieure de la mosquée, située en plein cœur du jardin, ainsi que par la façade du grand immeuble Plaza, qui a été transformée en un tableau géant représentant le Mont du Murdjajou et le fort de Santa Cruz. Pour les amateurs de théâtre et de sport, un écran géant a été installé dans un mini-théâtre composé d’une centaine de sièges où les Oranais ont pu suivre tous les matchs de la dernière compétition européenne de football. Un drapeau national géant, similaire à ceux du Mont Murdjajou et du jardin de Sidi M’hamed, a également été mis en place et un poste fixe de police a été installé pour assurer la sécurité et la tranquillité des visiteurs. Selon des citoyens rencontrés dans ce jardin, l’importante affluence observée est due également à l’insuffisance d’endroits similaires dans la wilaya, les espaces verts étant en majorité concentrés sur la frange maritime. «S’il y avait un jardin comme celui-ci au pôle Ahmed Zabana, à Oued Tlelat ou Gdyel et d’autres régions qui ont enregistré une importante extension urbanistique ces dernières années, cela permettrait de diminuer la pression sur le jardin de Seddikia», conclut un père de famille.

Hamza. B