Tribunal d’appel: Six personnes condamnées à huit ans de prison pour trafic de drogue

Le tribunal criminel d’appel de la cour d’Oran a condamné, dimanche dernier, les dénommés A.A. et B.S, accusés dans l’affaire des 11,5kg de kif et 519 grammes de cocaïne saisis à Arzew, à huit ans de prison. Quatre de leurs complices ont été condamnés à sept ans de prison tandis que six autres personnes, dont une jeune femme, ont été acquittées. Tous ces accusés étaient poursuivis pour trafic de stupéfiants en bande criminelle organisée.
Cette affaire remonte au 5 juin 2020 lorsque les services sécuritaires ont reçu des informations selon lesquelles une importante quantité de kif et de cocaïne qui allait transiter par Oran, devait être entreposée au niveau d’un domicile loué par B.S. La brigade mobile de l’inspection divisionnaire des douanes d’Arzew en coopération avec les éléments de l’ANP intercepteront un véhicule conduit par le dénommé et saisiront la quantité de 11,5 kg de kif. La perquisition du domicile du conducteur permettra de mettre la main sur plus de 500 grammes de cocaïne. L’enquête initiée dans la foulée de ces saisies conduira à l’arrestation de quatre autres personnes, dont une jeune femme, et la saisie de quatre véhicules. Certains étaient suspectés d’assurer la sécurité de l’acheminement de la drogue à Arzew, d’autres de l’intention de convoyer la marchandise à Mostaganem pour être ensuite transportée vers le centre du pays.
A la barre du tribunal criminel, les deux premiers mis en cause B.S., et A.A., maintiendront les aveux faits en première instance en soulignant toutefois que ces stupéfiants ne leur appartenaient pas. Ils étaient juste chargés d’assurer le stockage et le transport contre une importante somme d’argent. Ils évoqueront un certain G.M, en état de fuite, comme l’organisateur du trafic.
Concernant leurs complices présumés, dont la jeune femme et un certain B.M, chauffeur de taxi, qui se trouvaient sur les lieux au moment de la saisie, les deux prévenus les déchargeront même s’ils disent le connaitre. Interrogés par le président du tribunal, les autres accusés rejetteront l’ensemble des accusations
Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a tenté d’établir le lien entre chacun des mis en cause et a requis la peine de quinze années de réclusion criminelle contre tous les accusés. La défense des deux premiers prévenus a plaidé les circonstances atténuantes tandis les autres avocats ont défendu l’innocence de leurs clients.
Zemmouri. L

 

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