Développement des récifs artificiels: L’expérience japonaise à Oran
Dans le cadre du programme de coopération algéro-japonaise sur la gestion commune de la pêche artisanale et la préparation de la finalisation des travaux du deuxième récif artificiel à Bousfer, un expert de l’agence japonaise de coopération internationale a participé à une réunion présidée par le directeur de la Pêche et des ressources halieutiques de la wilaya ainsi que le président de la Chambre de pêche pour discuter du développement de la coopération dans ce domaine entre les deux parties.
Des représentants de l’association écologique « Barbarous », l’Institut technologique de pêche et d’aquaculture (ITPA) et l’université Oran 2 ont également assisté à cette réunion. « Nous sommes en négociations avec les japonais pour la mise en place d’un partenariat pour le reste des projets des récifs prévus à Oran. C’est en très bonne voie », s’est félicité Amine Chakouri, secrétaire général de l’association écologique marine « Barbarous ». Selon notre interlocuteur, il s’agit d’un partenariat à long terme pour le développement d’une superficie de 10 hectares de récifs à Oran. « Il y aura également un appui scientifique étant donné leur savoir-faire dans ce domaine », a précisé notre interlocuteur.
La mise en place de ce deuxième récif artificiel à Bousfer vise la création d’un habitat pour les poissons, les mollusques, les crustacés, la fixation des micro-organismes marins ainsi que l’augmentation de la production halieutique à moyen et long terme, sur les plans régional et national. Le récif artificiel sera également utile dans le cadre des recherches scientifiques universitaires. Les espèces qu’il est possible de voir se développer sont le pagre, le congre, la dorade royale, le calamar et d’autres qui sont toutes des espèces d’importance pour l’augmentation de la production halieutique et la biodiversité côtière marine du pays. Il est à rappeler que l’expérience d’Oran en matière de récif artificiel a été primée lors de la réunion de la commission de gestion de la pêche en méditerranée et en mer noire (CGPM) qui s’est déroulée à Malte en 2018.
Hamza. B
