EHU 1er Novembre : 20 nouveaux cas de Parkinson par mois
En moyenne, 20 nouveaux cas de maladie de Parkinson sont enregistrés chaque mois à l’Établissement Hospitalier Universitaire 1er Novembre 1954 à Oran.
Cette statistique préoccupante a été révélée, ce vendredi lors de la Journée Internationale consacrée à la maladie de Parkinson et aux troubles du mouvement, organisée par le service de neurologie en collaboration avec la Faculté de Médecine de l’Université d’Oran et l’Association algérienne de Neurologie.
L’événement a vu la participation de spécialistes en neurologie, neurochirurgie, réanimation médicale et chirurgicale, physiothérapie, diététique et psychologie, venus des hôpitaux des wilayas d’Alger, Blida, Tlemcen et Oran, accompagnés d’experts de l’Hôpital Henri Mondor en France, reconnu comme une référence dans le traitement des patients atteints de Parkinson. Les Professeurs Rémi Philippe, spécialiste en neurologie, et Pauline Stefan, spécialiste en neurochirurgie, participent également à cet événement..
Le principal objectif de cette journée était de présenter les dernières avancées et études internationales sur le traitement de la maladie de Parkinson, ainsi que de partager des expériences et des propositions diagnostiques pour améliorer les services médicaux destinés aux patients. Le Dr. Bouchetara Mohamed Sofiane, neurologue à l’EHU, a indiqué que la population touchée par la maladie de Parkinson s’étend désormais de 35 à 70 ans, une tranche d’âge plus large que précédemment observée.
Pour rappel, et depuis l’ouverture du service en 2015, près de 5000 patients ont été diagnostiqués avec cette maladie. Cette augmentation est attribuée à divers facteurs, dont des prédispositions génétiques, une alimentation inadéquate, la sédentarité, et des causes encore non élucidées. Le Dr. Bouchetara a également souligné que le service de neurologie de l’EHU est devenu un leader dans la prise en charge de ces cas complexes, travaillant sans relâche pour offrir des traitements efficaces. Les taux de réussite varient, mais beaucoup de patients parviennent à mener une vie relativement normale malgré cette maladie qui altère la mobilité et ralentit les mouvements. La journée a également été marquée par un hommage au regretté Dr. Idir Mohamed, une figure emblématique de la neurologie, dont les contributions ont laissé une empreinte durable dans le domaine.
Fayçal A.
