Cafés fréquentés par les étudiants : Nouveaux styles, nouvelle sociabilité

Avec la rentrée universitaire, Oran voit fleurir autour des campus une nouvelle génération de cafés dits « étudiants ». Plusieurs établissements ont ouvert leurs portes ces dernières semaines, notamment à Es-Sénia, Akid Lotfi et au centre-ville, attirant chaque jour des dizaines de jeunes étudiants.
À café Bonbon (Miramar), très prisé après les cours, le café simple est affiché à 60 dinars, le cappuccino à 160 dinars, et un jus pressé à 220 dinars. L’endroit, équipé de wifi et de prises électriques, est devenu une annexe des amphis. « Ici, on peut travailler en groupe dans une ambiance détendue », selon une étudiante en sciences économiques.
Dans un café du centre-ville, l’ambiance se veut plus chic : expresso à 70 dinars, cappuccino à 180 dinars, smoothies jusqu’à 250 dinars. Fauteuils confortables, musique lounge et décor moderne séduisent une clientèle estudiantine plus aisée. « L’endroit est agréable, mais ce n’est pas pour toutes les bourses », confie, à Algérie Presse, un étudiant en droit.
À Akid Lotfi, quartier jeune et bouillonnant, les cafés branchés comme ceux de la rue principale affichent des tarifs intermédiaires : café noir à 60 dinars, cappuccino entre 150 et 170 dinars, milk-shake autour de 200 dinars. Ces lieux se distinguent par leur ambiance mixte et animée, souvent bondée en soirée. « On vient ici autant pour voir des amis que pour boire un café », souligne un étudiant en lettres.
Même les cafés traditionnels de quartier, moins onéreux, n’échappent pas à l’inflation : dans une cafétéria proche de Maraval, le café Maxwell est passé de 50 à 70 dinars, après des années de stabilité. « Entre le sucre, le café moulu et les verres en carton, tout a augmenté », explique un gérant, interrogé par Algérie Presse.
O.A Nadir