Tribunal criminel d’appel : Dix ans de prison ferme pour des narcotrafiquants

Le tribunal criminel d’appel a jugé dimanche dix personnes accusées de détention, stockage et transport de stupéfiants portant sur 100 kg de kif traité.
A l’issue des délibérations, sept mis en cause ont été déclarés coupables et condamnés à dix ans de prison ferme alors que trois autres, qui se trouvaient déjà sous contrôle judiciaire, ont été acquittés.
Lors du procès en première instance, les sept condamnés avaient écopé de huit ans de prison.
Le 5 mars 2018, les éléments de la gendarmerie nationale interceptent à la sortie d’Oran un camion qui se dirigeait vers Mostaganem. La fouille du véhicule, conduit par A. Mohamed, permet de saisir 24 kg de kif, cachés au niveau de la roue de secours.
Interrogé, le conducteur ne fera pas de difficultés pour reconnaître son forfait et avouer que c’est un certain A. Moussa qui lui avait proposé de transporter la drogue contre 30 millions de centimes. Les investigations permettront d’arrêter le suspect en question et d’autres complices présumés dont un certain M.A.H, dans le domicile duquel les enquêteurs trouveront 76 kg de kif. Ce dernier décédera en 2022 alors qu’il se trouvait en détention.
Selon les débats qui ont eu lieu lors du procès en appel, les premiers prévenus arrêtés ne changeront pratiquement pas leurs déclarations. A. Mohamed dira avoir accepté de convoyer la marchandise vers Mostaganem parce qu’il avait besoin de financer une intervention chirurgicale de ses filles jumelles. Il ajoutera que son complice, Moussa, avait fait une partie de chemin avec lui avant qu’il ne soit intercepté par les gendarmes. Les autres prévenus, simplement cités par les accusés principaux, rejetteront les faits et nieront toute implication dans ce trafic.
Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public requerra la prison à perpétuité à l’encontre des accusés en insistant sur le fait qu’il s’agissait d’un réseau bien structuré.
Zemmouri. L

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